• Chapitre 1 – Seule

     

    « Maman ! Maman ! Tu peux m’aider pour mon bonhomme de neige ? » Cri une petite fille à la voix enfantine. Une grande femme aux cheveux d’ambre arrive, de magnifiques yeux bleus. La petite fille emmitouflée dans son écharpe, un long manteau recouvre son pantalon de ski rose, court, saute dans la neige. La petite fille aux yeux verts, vole sur la neige. Son père, arrive pour les rejoindre. Un homme grand, mais son visage est cacher par col roulé. Soudain une voiture débarque, un bruit de pneus retentit, un dérapage et pourtant, ce n’est pas le bruit d’un accident. Un coup de fusil, l’homme s’écroule à terre. La femme hurle, l’enfant pleur. Un homme se jette sur la petite fille qui tente, mais en vain de lui échapper. On tir sur la femme qui tombe à genoux. Elle cris ses quelques mots avant de succomber : « Ael, non, Ael ! Ma chérie !».

     

    -Amel ! Amel !

    -Hein ? Heu oui. (hurle mon professeur)

    -Mon cours est si ennuyant que ça ? Venez donc faire cours à ma place et on verra bien !

    -Mais non, c’est que heu ...

    -Je vous verrais à la fin de mon cours.

     

    Je suis une jeune fille de seize ans, une brunette aux yeux verts, rien d’exceptionnel. Le début de ma vie (les sept première années de ma vie), ont été, comment dire ? Supprimées, ou peut oubliées ! Les médecins ne l’expliquent pas, je  n’ai pourtant pas eu de traumatisme crânien ou autre. Je suis encore trop jeune pour l’Alzheimer. Toujours des mystères dans nos vies ....

    J’habite à trente voir quarante minutes de  marche du lycée (tout dépend du temps qu’il fait dehors). Aller courage !

    Encore une autre journée comme les autres m’attendent, si seulement il pouvait se passer quelque chose d’intéressant ici, peut-être pas de tempêtes ni d’ouragans, mais des évènements sportifs, musique ou autre, au moins quelque chose ! Après les vacances de février, c’est toujours la même chose, les commerces ferment, paraît que c’est mieux de partir en vacance quand tout le monde travail (ils ont bien de la chance).

    Deux jours. Deux jours que je ne dors pas. Une petite fille, la neige ses parents, le sang, les hurlements .... Ah ! J’en ai des frissons. Et à cette heure là, rien à faire, je ne peux même pas allumer la télé, il parait que c’est gênant pour les voisins, ils n’entendent pas bien la leur, même si je pense personnellement, qu’à deux heure du matin les gens, à part s’ils ne dorment plus comme moi, ils ne regardent plus la télé. Après il y a des exceptions, mais là c’est tous les jours ! Je me couche avec et je me réveille avec, et même la nuit elle reste allumé ! Et comme ses gens ne sont pas tout jeune, ils entendent mal et mettent la télé à fond ! Alors si avec ça c’est moi qui les embêtes ...

    J’arrive au lycée. Tient bizarre, tout le monde est agglutiner, ils ont du trouver un billet de vingt euros ou une autre chose qui les attire, peut-être une bimbo.

    Ça sonne, il faut aller en cours. Ils s’écartent tous pour aller en cours. Une fille, châtain, habillée toute en noir. Elle a une silhouette mince et élancée. Elle tourne ça tête vers moi. Je la dévisage longuement. Des yeux bleus, profond, des joues rondes tournant au rose. Ses cheveux sont bouclés, de grosses boucles qui encerclent sont visage. Sa bouche est rouge, tellement rouge, que je pense qu’elle utilise du rouge à lèvre.

    Elle est seule, personne n’est resté avec elle. Je n’ai pas le temps. Même si elle est toute seule et nouvelle, je dois y aller. Elle ne connaît personne ici et ... Et alors ? Je ne la connais pas, ce n’est pas mon affaire ! Ça me fait mal au cœur de la laisser là, mais il faut que j’y aille.

    Nous arrivons en cours. Nous nous asseyons, toujours avec le bruit. Le prof nous hurle de ce taire, mais personne ne le fait, comme d’habitude. Le professeur se tourne vers la porte. Il a du dire quelque chose, mais avec le chahut, même pas la peine d’essayer d’entendre ce n’est pas la peine ! Les uns se font des chatouilles, d’autres s’envoient des sms, les avertissements du professeur ne change rien, ils continuent. Je le vois aller à l’autre bout de la classe, chercher la règle de maths, même si, c’est un cours de français. J’ai compris, il va taper sur la table, le seul moyen qu’il trouve pour nous faire taire. Bonne pioche ! Un bruit atroce de plastique contre plastique, tapé fort. Je plein le plastique. Tout le monde s’arrête et se retournent vers le tableau. Le prof nous lance :

     

    -Enfin il était temps ! Je me croyais dans un zoo ! Bande de sauvage ! Je vous ai vu Laetitia et Camille ! Amenez-moi vos portables ici. Et pas de commentaires sinon je ne les rends pas à la fin de l’heure. C’est bien clair ?

    -Oui monsieur (sur un ton insolent répondent les deux filles)

    -A vos places tout de suite ! Au faite, il y a une nouvelle dans votre classe. Esma tu veux bien rentrer s’il te plait. Tient tu as une place à côté d’Amel si tu veux bien ! Amel je compte sur toi pour l’intégrer dans la classe

     

    Elle arrive à côté de moi. Je ne sais pas quoi lui dire, qu’est-ce que je peux faire pour l’intégrer, alors que moi-même j’ai du mal, et je ne suis pas sûr de l’être, même pas à moitié ! Je la regarde. Voyant que je ne lui dit rien elle me dit en chuchotant :

     

    -Salut

    -Eu... Salut

    -Tu es là depuis combien de temps ?

    - Je n’sais pas, je n’ai pas compté ...

    -Tu t’appelle comment ?

    -Amel, toi je suppose que c’est Esma...

    -Comment tu as deviné ? Non je rigole. Il pleut tout le temps ou c’est seulement aujourd’hui ?

     

    Je ne préfère pas répondre, si je me fais prendre, déjà avec hier ... Elle n’écoute pas le cours et continue la conversation :

     

    -Tu habite où ?

    -Dans un appartement, pas loin du lycée et toi ?

    -Pour l’instant à une heure et demis d’ici en train !

    -Ok.

     

    Le professeur intervient pendant notre conversation :

     

    -Mlle Belicha, si qu’avez-vous de si important à raconter ? Au faite, vous n’êtes pas venue me voir hier à la fin du cours si je ne m’abuse !

    -Ce n’est pas de sa faute c’est de la mienne ! (rétorque Esma au prof)

    - A oui, dites nous ce que vous avez si d’important à vous dire !

    -Je lui demandais si on avait d’autres cours en communs !

    -Assez parler ! Si vous continuez ...

     

    Il se tu. Elle est nouvelle et il ne veut pas dès son premier jour ici, la renvoyer de cours, même si, je pense l’aurais fait, si elle sera là depuis 3 jours.

    La journée se passe, et Esma devient mon amie, on parle de beaucoup de choses, chose que je ne fais pas d’habitude. Par chance, tous nos cours étaient les mêmes et nous pouvions être ensembles. Les cours passent plus vite. Le soir arrive facilement sans qu’on s’en rende bien compte ...

     

    Enfin l’heure de rentrer. L’appartement me parais loin, tellement je suis fatiguer. Pourtant, je ne suis pas dans la rue pour aller chez moi, je me suis peut-être tromper, mais pas besoin de faire demi-tour comme je connais le détour pour rentrer chez moi. Je tourne dans une rue, qui n’est pas très loin de la mienne, même si je vais plus de temps pour arriver. Pour rentrer plus vite, je me mets à courir, mais des bruits de pas autour de moi, augmentent aussi. Je m’arrête, à bout de souffle. Des hommes sortis de nulle part, un révolver à la main, ma vie est déjà terminée, qu’est-ce que j’ai fait pour ça ?! En plus pour la première fois, je me fais une amie, j’aurais commis erreur en faisant ça ?

    Ils sont grands, comme ça ils me paraissent deux fois ma taille, mais ce n’est qu’une impression, puisque je suis un peu plier. Ils sont cagoulés et vêtus d’une combinaison noire. Les gants eux aussi sont noirs. Les hommes tombent, comme assommés, mais personne n’est là, je suis toute seule avec eux. J’ai mal à la tête, puis suivit par une envie de dormir qui s’empare de moi. Je résiste, mais ce n’est pas assez et la nuit se fait autour de moi au fur et à mesure, jusqu'à atteindre le noir total.

    Je me réveil, ma tête me fait très mal. Quelqu’un tape à ma fenêtre et à ma porte, je ne sais pas, je suis dans le brouillard. Je me retourne, je suis chez moi. J’étais pourtant dans la rue tout à l’heure ? Il fait nuit noire dehors. Les lampadaires sont éteints, il doit être entre minuit-et-demi et quatre heure trente (pour des économies de lumières, car ils ne servent à rien à cette heure là). On refrappe. Je vais voir, à la fenêtre il y a une ombre noire. Je recule. Et si c’était ses hommes de tout à l’heure ? Qui pouvait bien venir frapper à ma porte à cette heure là ?  Je ne sais quoi dire. Je reste à réfléchir pendant cinq minutes, quand une voix me cris :

     

    -C’est Esma ! S’il te plait ouvre-moi ! Je sens que je vais, que je vais...

     

    Je lui ouvre la porte. Elle tombe juste avant d’entrer chez moi. Je la tire et referme la porte à clef. Ses cheveux et ses habits dégoulinent d’eau. Au bout de dix minutes, elle réussit à revenir à elle, mais toujours un peu sonner.

     

    -Qu’est-ce qui t’ai arrivé ?

    -Si je te le disais, tu ne me croirais pas !

    -Dit quand même !

    -Je rentrais chez moi, quand des hommes autours de moi ont surgie de nulle part !

    -Toi aussi ?

    -Attend je n’ai pas terminé ! Ils se sont tous écroulés et moi avec ! Quand je me suis réveillé, tous mes petits bouts de papiers, qu’on peut aussi appeler billets, n’étaient plus dans mon portefeuille, tout comme les hommes. Remarque, je préfère qu’ils soient partis, je n’ai pas vraiment envie qu’ils soient là à mon réveille ! Mais tu disais ?

    -Rien, rien !

     

    Je n’ose pas lui dire que j’avais eu la même chose au même endroit. Et quelles explications ? Il valait mieux ne pas se poser de questions.

     

    -Tu as faim je pense ?

    -Oui ! Et je suis fatiguée ...

    -T’inquiète pas, je te prête mon lit, je vais dormir dans le salon ! Je n’ai pas grand-chose à te proposer, je n’ai pas eu le temps de faire des courses !

    -C’est pas grave je peux me contenter de rien !

     

    Il n’y avait plus de mots. Je cherche quelque chose à lui prêter pour la nuit, heureusement il me reste une chemise trop grande. J’ouvre la table et nous mangeons vite fait, et partons vite nous coucher, nous étions très fatiguées.


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  • Voilà, l'hiver dernier en 2009, j'ai gagné un concours organisé par la corderie royale de Rochefort ! Le thème était un meurtre, et il y avait un début de texte !

    J'ai gagné le premier prix 12 ans et plus ( je crois ) et j'ai gagné 30 euros !!!!

    Bonne lecture !


    Le mystère papillon

     

     

       Un meurtre commis dans l’ombre à la corderie Royale, loin des réverbères et des allées passantes..

    Quelques  heures plus tard, dans un autre quartier de la ville de Rochefort, une jeune détective se réveille difficilement…

      

       Alice grommela. Comme si c’était l’heure d’aller enquêter à cette heure-ci de la nuit !

       Le son bruyant de son fax l’avait réveillé alors qu’elle flottait dans un rêve doux et agréable. Elle avait parcourut vite fait de ses profonds yeux noirs  la feuille verte qui était sortie du fax toute froissées, qui avait donc dû être envoyé en hâte…

       La jolie jeune fille enfila sa longue cape rouge à points noirs, ses jolis escarpins sombres et partit vers le bâtiment que tout les habitants de la ville appelait la Corderie Royale… Elle habitait à 1 ou 2 km de ce bâtiment et c’était la première fois qu’on lui demandait d’enquêter aussi loin. Elle soupira et commença à marcher pour économiser son peu d’énergie que lui avait fourni une si courte nuit de sommeil… Elle s’approcha des lieux où avait été commis le délit, le crime par conséquent.

       « J’espère qu’ils m’ont appelé pour quelque chose d’important au moins ! pensa-t-elle, ils ne peuvent plus se passer de moi ! »

       Elle sourit. Ca ne faisait même pas 1 semaine qu’elle travaillait, que déjà c’était comme si elle était une enquêteuse renommée dans la ville ! Ce qui était d’ailleurs un peu le cas…

       L’enquêteuse traversa l’entrée du grand labyrinthe et commença à arpenter les allées à la recherche du lieu où avait été commis le meurtre…

       Alice  entendit des voix et se dirigea vers cette direction… Elle reconnut celle de l’inspecteur Retro. On lui avait donné ce nom car il relançait toujours les modes vestimentaires de la semaine passée !

          « Bonsoir inspecteur ! »

          Il y avait ici l’inspecteur Retro, bien évidemment, et deux ou trois membres de la police judiciaire…

          Retro se retourna en sursautant…

       « Ah c’est vous, souffla-t-il dans un soupir de soulagement… Bonsoir Alice »

    - Alors,  puis-je voir la victime ? S’enquit-elle

    - Oui oui, bien sûr ! Suivez-moi ! »

       Il se tourna et arpenta à grands pas deux longues allées … Elle lui emboita le pas. Nous arrivâmes devant la personne assassinée. Ce n’était vraiment pas beau à voir.

       « C’était un jeune garçon de 7 mois ! »

       Il baissa les yeux, comme pour le deuil d’une personne… D’ailleurs c’en était un !

       Alice s’approcha et observa… D’abord à la dérobée, puis elle le fixa et l’observa en détails… Elle remarqua que sur longs et fins membres articulés, on pouvait voir le chiffre 36. Elle sourit, car encore une fois, elle avait trouvé la réponse au mystère que les autres n’avaient pas su élucider…

       « Accident habituel. Ecrasé, c’est simple ce jeune papillon se baladait quand un humain l’a écrasé… De toute façon, 7 mois, il a bien vécu sa vie ! »

       Elle sourit…

       « Alors quel est ce signe sur ses ailes ?

    - C’est un chiffre ! déclara-t-elle fièrement, les humains s’en servent pour beaucoup de choses, et notamment pour mesurer leurs pieds et pour vendre des chaussures à leur taille ! On en conclut que celui qui a écrasé ce papillon devait avoir aux alentours de 10-11 ans ! »

       Elle sourit et répondit vite fait à toutes les questions que lui posait l’inspecteur… Mais le labyrinthe était fermé, comment a-t-il fait pour entrer ? Comment savait-t-elle toutes ces choses sur les humains ? Pourquoi les avait-elle apprises ? Comment ? Où ?

       A la fin du questionnaire lassant que lui avait imposé Retro, Alice déploya ses ailes rouges à points noirs et s’envola…

       L’air était frais et doux. Elle avait hâte de retourner dormir au chaud. La jeune coccinelle avait raison, on l’avait dérangée pour rien, une fois de plus !

     

    Fin



    Tom Lévêque



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