• Chapitre 2 - Où es-tu ? Je suis là !

    Chapitre 2 – Où es-tu ? Je suis là !

     

    La matinée à passer vite. Avec Esma, le temps passe vite. Maintenant il faut attaquer les cours de l’après midi ...

    Nous voilà en sport. La marche pour aller au stade est longue, en plus dans le sable, ça rentre partout, ça fait travailler les mollets ... A la plage en sport, on ne peut même pas se baigner ! Remarque vu la température qu’il faut maintenant, je préfère y aller un autre jour. Voilà les vestiaires, à l’extérieur, ils sont moches, à l’intérieur, ils puent. De vieux locaux, non fermer à clef et où les gens sou viennent se soulager, très passionnant ....

    Le programme du mois : du saut en longueurs. Et ce n’est pas gagner, courir dans le sable ce n’est pas facile. Nous nous mettons à la queue. Les garçons, comme d’habitude font leur intéressants et ça dure des heures, mais nous fait perdre du cours ! Je les remercie d’un côté.

    Arrive le tour d’Esma, et ensuite le mien, je déteste ça. Mais avant, j’aurais été toute seule. Elle court, mais au moment de sauter, quelle que chose la déconcentre et elle s’écroule par terre, avant d’avoir atteint le sable où l’on doit atterrir. Je me précipite vers elle. Elle n’a rien, ouf, seulement quelques égratignures à cause des pierres. Elle refuse d’aller à l’infirmerie, je l’accompagne jusqu’aux toilettes pour qu’elle puisse se rincer, mais elle a un air bizarre, elle ne veut pas.

     

    -S’il te plait, tu peux rester dehors.

    -Pourquoi ?

    -C’est que heu, c’est personnel, je n’ai pas vraiment envie...

    -Ok, c’est comme tu veux, après tout, tu me fais louper mon tour !

    -Si tu veux, prend le comme tu veux.

     

    Quinze minutes, toujours pas là. Le robinet ne cesse de couler et Esma ne répond pas à mes appels, rien, même pas un bruit, sauf celui de l’eau, mais je ne pense pas que ce soit ça sa réponse ! Je ne dois pas ouvrir la porte, je ne dois pas ouvrir la porte ! Et pourtant il le faut. On avait envoyé quelqu’un pour venir nous chercher, et le prof d’impatience.

    De l’eau coule, elle atteint mes pieds. Esma ! J’ouvre la porte, par chance elle ne l’avait pas fermé à clef.  Il n’y a personne. Elle ne peut même pas sortir d’ici, il n’y a pas de fenêtre ! Et elle ne peut pas être sortie par la porte je l’ai attendus et je ne suis pas partie une seule fois, et impossible de passer à la vitesse d’un clignement d’œil ! Je ferme le robinet, ici c’est une vraie pataugeoire, l’eau me monte jusqu’aux chevilles. Mais où est-elle ? Je cherche partout, impossible de la trouvée, elle avait disparue. Peut-être au plafond ? Non. Sur les toilettes, personne. Pas un mot, pas un message. Je regarde de tout côté si il y a quelqu’un. Personne. Je fouille de fonte en comble l’endroit, mais rien. Le sol glisse. L’eau me donne l’impression d’un bras autour de ma cheville et cette fois, encore plus que d’habitude me tiens au sol. Je glisse, traverse la pièce et tombe sur le distributeur de papier. Aïe ! J’ai mal. Je retombe au sol, je suis trempé. Je me relève. Le distributeur sur lequel je suis tombé s’ouvre en grand. Il n’y a pas de papier, mais un portable, un téléphone que quelqu’un à laisser là, comme si il voulait me dire quelque chose. L’a-t-elle laissé ici pour que je le trouve ? Il me serait indiscret de regarder, mais c’est pour une bonne cause, alors je suis bien obliger ... Pas de mot de pass, ni de code pin, seulement un message.

    « Ne te pose aucune questions, fait attention dans la rue, des gens sont à ta ». Le message a été coupé. Le portable s’éteint, sûrement l’eau ou l’humidité c’est tout de même une chance  que j’ai réussis à lire ce message et qu’il est bien voulu fonctionner !

    Mais que voulait-elle dire ? Et, serais-ce elle qui l’a écrit ? Était-il prévu que je le trouve ou c’est une coïncidence ? Et si le message était destiné à quelqu’un d’autre. Et pourtant, on aurait tellement dit le portable d’Esma. Et comment aurait-elle fait pour pouvoir le mettre là sans le casser comme moi j’ai fait ? Pas le temps pour les questions, maintenant il faut que j’y aille, je vais me faire coller.

    L’après-midi passe lentement, Esma n’est toujours pas rentré. Ca fait seulement deux jours que je la connais et sa disparition me fait un vide, ça ne me sert à rien d’appeler sur son portable, c’est moi qui l’ai et je ne connais pas le numéro de chez elle ... Je l’ai cherché partout ici, elle est nulle part, et la chercher dans la ville, n’en parlons pas, j’en ai pour des mois. Le seul moyen, c’est d’attendre ! Peut-être que je me suis assoupie ou qu’une partie de ma mémoire me fait défaut ... Mais apparemment ça n’inquiète personne, sauf moi bien sûr, ou je serais la seule à ne pas savoir ce qu’elle ? Pour tout le monde, elle est peut-être seulement malade. Tous ça m’inquiète et me stress. Un enlèvement ? Je ne pense pas, comment auraient-ils fait ? Toutes ses questions sans réponse ... je ne connais même pas l’endroit où elle habite, même pas la ville, puisqu’elle prend le train, c’est bien vague ....

     

    Il est l’heure de rentrer. Je suis resté le plus longtemps possible, mais elle n’est pas réapparue. Je tourne en rond et pour rien. Je repense à ce moment, n’aurait-elle du crié si on l’enlevait ? Il n’y a ni trappe, si autre porte, ni fenêtre ! Et pourtant je n’ai pas la moindre bosse ou tête qui tourne ... J’ai mangé comme d’habitude, on ne peut pas m’avoir mis quelque chose dans ma nourriture ! En plus, elle ne ferait jamais ça ! Sa disparition me parait étrange ...

    Hier j’attendais aujourd’hui avec impatience, mais aujourd’hui, elle n’est toujours pas de retour. Elle n’est pas venue ce matin en cours et elle n’a pas téléphoné, mais personne ne s’inquiète, sauf moi bien sûr !

    Arrive le cours de chimie. Une migraine me prend, ma tête me fait mal et des images me viennent. Une cabine téléphonique, celle de la gare, je ne sais pas pourquoi, mais il faut m’y rendre, je n’ai pourtant personne à appeler et j’avais à le faire, j’ai pourtant mon portable, mais je veux y aller, il y a quelque chose là bas, quelque chose d’inconnu. Je m’assis à ma place. Mais j’avais envie de me lever et partir à la gare.  Un bourdonnement, des gens parlent. Je regarde autour de moi, ils sont tous scotcher au tableau et personne ne parle. Des paroles incompréhensibles, parfois un cri, un rire ou une douleur. Je me sens blêmir, ma tête devient lourde. Il faut que je quitte ce cours. Je sors dans le couloir. Je marche, doucement et ensuite de plus en plus rapidement. Des images, des gens à la gare, la date d’aujourd’hui avec l’année, un billet dans les mains. Je les regarde, il n’y a rien, mais  des bruits. Un bruit de pièces qui tombent dans le réceptacle pour les mettre et passer un coup de fil. Des touches avec des numéros. Puis le couloir de des salles de sciences. Mon téléphone sonne, je marche, je veux le prendre et puis je trébuche, pourtant il n’y a rien par terre. Ma tête me fait tout autant mal, le bruit de tout à l’heure se transforme en paroles, mélangées, ma tête me fait ma. Je ne me relève pas. Le sol blanc, froid, glacé me soulage. Je m’endors.

    « Amel, Amel ! Réveille-toi ». Cette voix m’ai familière. On me secoue, puis on me tire, je m’éloigne du sol, une lumière aveuglante. Cinq minutes, c’est le temps qu’il m’a fallut pour pouvoir revoir. Esma ! Son visage !

     

    -Tu es vivante ! (ma voix est tremblante et fatiguée)

    -Non sans blague ? Tu croyais que j’étais morte ? Ça c’est la meilleure !  Et toi qu’est-ce que tu as fait ? Tu es toute blanche ! Il faut que je t’emmène à l’infirmerie ! Tempi je ne vais pas aller en cours de chimie !

    -Non, vas-y, je vais y arriver toute seule

    -Tu t’es vu ? Tu es à moitié écrouler sur le sol et tu pense pouvoir y aller toute seule ? Non je t’accompagne ! Tu vas tomber dans les escaliers, vu comment je te connais !

     

    Je ne peux rien lui répondre. Je suis très contente de la revoir, mais dans mon état, je ne suis pas sûr que ça soit la réalité ! Nous arrivons à un escalier. Heureusement, il faut le descendre, je me vois mal le monter. Le sol se rapproche de et ma tête frappa le sol violement.  Mes yeux se fermèrent.

    Une lueur douce, des voix incompréhensibles, une ombre devant la lumière, le visage d’Esma. Ce n’était pas un rêve, elle était revenue. Son visage a quelque peu changé. Elle a lissé ses cheveux, qui lui donnent des joues plus rondes. Allonger sur me lit, elle me parait grande. Elle porte un décolleter en V, qui lui donne un coup large et haut. Sa peau est pâle, ses yeux sont rouges et sa bouche est pincée.  Elle n’ose rien me dire, quelque chose la tracasse, elle regarde la fenêtre, ensuite me regarde, fixe un point, change, elle a peur de quelque chose, mais quoi ? Ou je me fais peut-être des idées ...

     

    -Qu’est-ce qui t’es arrivé tout à l’heure ?

    -J’avais un gros mal de tête, j’avais l’impression que tout le monde bavardait, criait, mais tout le monde fixait le tableau, personne ne parlait ! Et puis j’ai demandé à sorti, à aller à l’infirmerie. Juste avant je voulais aller à la gare, je ne sais pas pourquoi, mais je voulais absolument. Quand je suis sortie, je voyais trouble, je me sentais pas bien, comme des coups sur la tête !

    -A je vois ...

     

    Elle suspecte quelque chose, elle regarde tout autour pour voir s’il y a quelqu’un. L’infirmière débarque. Une petite femme, brune quelques rides, une peau vieillie par la cigarette, la cinquantaine pas loin. Elle a de petits yeux noirs, un nez en trompette et des cheveux très courts.

     

    -Alors notre malade s’est réveillée, enfin il était temps !

     

    Sa voix est très aiguë quand elle parle. La petite femme repart chercher son thermomètre. Elle l’approche de mon front.

     

    -37° ! Tu n’as pas de fièvre. C’est bon tu peux partir, je bous fais un mot pour ton absence et zou ! Tu t’en vas ! D’autres attendent !

     

    Elle me rend mon cahier et nous partons. Je l’ouvre pour voir se qu’elle à marquer. Le stylo à été très appuyer, mais l’écriture ressemble à celle d’un médecin, incompréhensible. Esma, me suis, son visage, elle a l’air pensive. Je n’ose rien lui dire. Je vais la déranger et ...


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :